Le printemps est là et avec lui les jolies nouvelles

Le printemps est là et avec lui les jolies nouvelles

Aujourd’hui on va parler atelier et projet pour le printemps qui pointe le bout de son nez.

J’ai toujours aimé ce mot : atelier. Je le trouve prometteur, il m’évoque toujours le lieu de création de peintres ou artistes. J’imagine tout de suite tout un tas de crayons, bazar en tout genre, esquisses, maquettes et autres tentatives de création. Je me souviens avoir été émerveillée à Amsterdam en visitant l’atelier de Rembrandt. S’imaginer que c’est dans ce lieu qu’il a réalisé les tableaux qu’on lui connait, je ne sais pas moi ça m’émeut. Ça donne une espèce d’aura ou d’âme au lieu et je trouve ça magique. Mon plus ancien souvenir remonte à mes 10 ans peut-être moins, où on avait visité avec mes parents le Clos Lucé, demeure de Léonard de Vinci. J’ai toujours admiré cet artiste et me retrouver là où il avait vécu et créé ça m’avait enthousiasmé comme jamais ! Un tel géni s’était tenu ici et là, comme nous, c’était fou. Tout ça pour dire que le mot atelier m’évoque tout d’abord un lieu.

Mais atelier peut aussi évoquer des cours ou stage sur un temps donné pour découvrir une activité avec un professionnel du domaine. Et ça c’est une de mes grandes passions. J’ai ainsi fait des ateliers de teinture végétale, indigo, broderie, aquarelle, carnet de voyage, poterie, cuisine, et le plus marquant évidemment, bijoux. Ce dernier ne m’a pas tout appris, j’avais déjà les bases. Mais il est venu confirmer une envie que j’avais déjà au fond de moi, celle d’en faire mon métier.  

Les ateliers ce sont aussi des rencontres, avec d’autres élèves et l’intervenant. J’ai toujours trouvé très riche et agréable ces petits groupes formés le temps de quelques heures, et j’ai parfois crée des liens avec certaines personnes au-delà de l’atelier.  

L’envie me trotte depuis quelques temps déjà de vous en proposer, mais la mise en place n’était pas évidente, tant sur le plan de l’organisation du planning que sur le choix du lieu. Mais cette année j’ai décidé d’en faire une de mes priorités, aussi je vous l’annonce ici (comme ça je ne pourrai plus trop faire marche arrière) : je vais ouvrir des ateliers pour que vous puissiez venir découvrir les techniques de base de la bijouterie et fabriquer vos propres bijoux.
Je ne vous dévoile pas encore tout, j’aime garder du mystère et du suspens !
Mais je peux déjà vous dire qu’il aura au choix bague, boucles d’oreilles, bracelets et pendentifs. On verra ensemble les techniques de découpe, recuit, mise en forme, martelage et peut-être soudure pour les plus courageux. Evidemment vous me connaissez maintenant, j’aime quand il y a une histoire derrière un bijou, il y aura donc des projets en ce sens comme des ateliers parents-enfants, couple, evjf…et je suis ouverte aussi à toutes demandes alors n’hésitez pas à me faire parvenir vos souhaits ou idées. 

Lancement prévu avant l’été, je n’ai pas encore la date exacte mais vous serez bien-sûr tenus courant. D’ailleurs si vous souhaitez avoir les détails et le planning pensez à vous inscrire à la newsletter ! J’espère que cette petite nouvelle vous ravie autant que moi. Suite au prochain épisode! 

Cultiver la lumière quand tout fout le camp

Cultiver la lumière quand tout fout le camp

Aujourd’hui j’ai envie de parler de positif. Parce qu’en ce moment les actualités sont plombantes (depuis un peu trop longtemps en fait) et que la tension est palpable. J’avais envie de prendre une pause pour positiver un peu. Et respirer, beaucoup. Je vous emmène donc prendre une grande bouffée d’air frais en ce début de semaine.

Le printemps arrive et avec lui le soleil et l’envie de profiter, de sortir, d’admirer les fleurs qui apparaissent, voir évoluer Milo dans la nature, et respirer.
La semaine dernière comme j’en ai un peu parlé sur les réseaux, j’ai eu un coup de moins bien. J’étais vraiment sur les nerfs, et j’ai d’ailleurs envoyé valser quelques personnes au passage. Bien sûr ce n’est pas une attitude acceptable, et ça m’a fait réfléchir sur mon état. Depuis quand n’avais-je pas fait le bilan de comment je me sens ? Un point pour réajuster ce qui ne va pas. Je ne m’en souviens même pas vraiment à vrai dire.
Et vous, c’était quand la dernière fois que vous vous êtes demandé vraiment “comment je me sens, maintenant ? “.
C’est la question que j’ai choisi d’aborder pendant le cours de yoga prénatal que j’ai donné jeudi dernier. Un cours sur les émotions, un travail doux sur les hanches pour débloquer les tensions et les émotions qui vont avec. Parce qu’en yoga on a coutume de dire que le bassin est le centre où se logent toutes les émotions. J’ai donc accompagné la future maman dans ce cheminement, et j’ai senti moi aussi la magie du yoga opérer. Vraiment. Comme si petit à petit la chape de plomb que je ressentais depuis le début de la semaine s’envolait à chaque mouvement, à chaque expiration. Et je me suis souvenue. Je me suis souvenue à quelle point la respiration est notre plus grande alliée dans ces moments compliqués. Que ce soit un stress, une douleur, un deuil, une colère, une anxiété, grâce à la respiration, on peut tout traverser.

En ce moment nous ne sommes pas épargnés. Covid, guerre, coûts de la vie en augmentation, maladie pour certains, bref, on sera sûrement tous d’accord pour dire que c’est très compliqué à vivre depuis 3 ans, surtout pour les personnes un peu sensibles, comme moi. Mais tout cela n’est pas une fatalité. On peut doucement reprendre le pouvoir sur tout ça, et ça commence par réapprendre à respirer en conscience.

Alors oui je sais, respirer est inné et ça peut vous paraître bête dit comme ça. Mais plus de la moitié des êtres humains ne respirent pas de la bonne façon, de manière physiologique. C’est à dire ? Par le ventre. Alors entendons-nous bien, je sais qu’on ne respire pas par le ventre mais par les poumons. Ce que je veux dire par là c’est que physiologiquement, à l’inspiration, notre ventre devrait se gonfler. Lorsqu’on inspire les poumons se gonflent et le diaphragme s’abaisse, venant ainsi pousser nos organes et donc “visuellement”, gonfler notre ventre. Observer les enfants, c’est ce qu’ils font naturellement.  Est-ce que vous respirez comme ça ? Il est fort probable que non. Nous sommes nombreux à respirer uniquement par le haut, en bloquant tout dans les poumons et en “rentrant” le ventre (question d’esthétique?). Cela engendre une respiration moins profonde, et surtout une forte pression sur notre périnée. En effet le diaphragme s’abaissent quand même à l’inspiration. Si le ventre ne laisse pas la place aux organes de bouger, le diaphragme va les pousser vers le bas et donc vers le périnée. Et ça ce n’est vraiment pas la chose qu’on veut croyez moi. Bref.
Tout ça pour dire que je vous invite à prendre cinq minutes tous les jours pour vous concentrer sur votre façon de respirer. Et essayer de bien laisser votre ventre se relâcher à l’inspiration, et se rapprocher de votre colonne à l’expiration. Et si vous être dans un moment un peu dur, une humeur un peu sombre, essayez de penser que vous inspirez des bonnes ondes, comme des paillettes qui seraient dans l’air autour de vous. Et expirer les choses négatives et noires que vous avez en vous. Ca peut aider à se sentir mieux et être prêt à affronter une nouvelle journée !

Autres petits conseils pour se sentir mieux ces temps-ci :
faites plaisir à votre entourage. Un appel, un petit cadeau sans raison, un bouquet de fleurs…Faire plaisir fait du bien et c’est bon pour le monde !
ne regardez plus les informations. Franchement entre la désinformation, les gros mots (non mais depuis que j’ai un enfant j’hallucine devant la vulgarité des mots qu’on entend à toutes heures à la télé), les mauvaises nouvelles…il n’y a là rien de bon. Et ne soyez pas inquiet, si quelque chose doit se savoir, on vous en parlera.
Coupez des réseaux. Depuis quelques temps j’y vais beaucoup moins souvent, et quasiment uniquement pour le travail. Ce n’est plus une distraction pour moi, ça finissait par presque m’angoisser de voir toutes ces pseudo vies parfaites lissées sur Instagram. Alors j’y vais toujours un peu mais j’ai vraiment diminué, et je ne vais plus du tout sur Facebook. C’est fou le temps que j’ai récupéré pour faire autre chose : lire un livre, jouer avec mon fils, ou tout simplement, dormir ! Et c’est franchement plus utile et précieux non ?
Listez 3 choses positives qui ont eu lieu dans la journée, chaque soir..
– Cultivez la bienveillance. Je l’ai déjà dit mais crois dur comme fer au karma. Ce qu’on envoie dans l’univers nous revient toujours, autant que ce soit du positif non?
Eloignez-vous du négatif, des personnes ou situations qui vous mettent mal ou mal à l’aise.
Allez au contacte de la nature. En forêt, sur la plage, en bord de rivière…observez les oiseaux, écoutez le vent, sentez le soleil sur votre peau. Un bon bol de nature fait toujours du bien, toujours.
– En dernier je dirais n’oubliez pas de vous faire plaisir à vous aussi. Ce n’est pas être égoïste que de prendre un moment pour soi. Le temps d’un bain, d’une séance de yoga, un film…quelque chose qui vous fait du bien, au moins une fois par semaine !

Liste à nourrir, n’hésitez pas d’ailleurs si vous avez d’autres choses à partager en commentaires, ce sera toujours ça de pris pour les autres lecteurs !
J’espère que ce petit article vous aura fait du bien et vous donnera envie de reprendre le pouvoir sur votre humeur. Il ne faut pas culpabiliser d’être heureux en ces temps compliqués.
Au contraire, c’est en étant au meilleur de notre forme qu’on peut à notre tour soutenir le monde.
Prenez bien soin de vous, belle semaine et à lundi prochain !

Morgane

 

 

Crédit photo : <a href=’https://fr.freepik.com/photos/personnes’>Personnes photo créé par benzoix – fr.freepik.com</a>

Dans Zo&Më il y a Aimée

Dans Zo&Më il y a Aimée

Aujourd’hui je reviens un peu sur les origines de mon travail. J’en ai déjà parlé mais je ne crois pas que c’était sur le blog. Et comme c’est bientôt la fête des grand-mère, j’ai eu envie de vous parler un peu de la mienne. Parce que oui, à l’origine de ma petite entreprise, il y a d’abord mamie Aimée.

Tout commence en poésie avec elle, déjà par son nom, car elle s’appelle Aimée Jolie. Ce n’est pas une blague et j’ai toujours trouvé ça merveilleux. Pour ne rien gâcher c’était aussi une très belle femme, et elle l’est toujours d’ailleurs. Elle a fêté ses 93 ans en novembre dernier. J’aimerais être autant en forme à son âge. Bref ! A l’origine donc, Aimée Jolie, qui prendra ensuite le nom de mon grand-père, et qui est une femme très belle et très coquette. Si bien qu’elle accumule les belles toilettes, et, forcément, les bijoux. Et puis me voilà, moi, quelques années plus tard, à farfouiller dans sa chambre dans les tiroirs de son secrétaire qui abrite des trésors. Et moi les trésors j’ai toujours adoré ça.

Je fais une parenthèse mais ça me rappelle un jour où je jouais chez moi à Chamonix, je devais avoir 6 ans, et je faisais justement une fausse chasse au trésor. J’arrive vers un vieux fauteuil un peu décrépi qui devait appartenir à mes grands-parents. Allez savoir pourquoi je me mets à fouiller entre les coussins et l’ossature du fauteuil, et là, je trouve un genre de petite trousse. Evidemment je l’ouvre, et je découvre un vrai trésor pour le coup ! Un louis d’or, une montre avec des pierres incrustées, une bague en diamants et d’autres choses que j’ai oublié mais je sais que quand j’ai amené ça à mon père il a halluciné de revoir les bijoux de sa mère qu’il pensait perdus à jamais. Comme quoi parfois fouiller a du bon ahah. Fin de la parenthèse.

Et dans ces tiroirs il y avait des boîtes et des boîtes remplies de bijoux. Parfois de la pacotille mais qui fait toujours son effet, et puis parfois des vraies merveilles précieuses avec lesquelles je ne pouvais pas trop jouer. J’ai vraiment ce souvenir de toute petite où mon bonheur suprême c’était quand elle me laissait un peu regarder dans les tiroirs avec elle. Ca brillait, il y avait de la couleur, et surtout bien souvent elle me racontait les histoires qui allaient avec les bijoux. Et ça je pense que ça a marqué ma manière d’appréhender le bijou. J’ai pu observer que la valeur d’un bijou à ses yeux ne dépendait pas du tout de la valeur du bijou lui-même, mais plutôt de son histoire. Selon la personne qui lui avait offert, d’où il venait…plus que des objets pour faire jolis, chaque pièce était comme un petit album souvenir qui faisait naître son histoire dès qu’on le touchait.
Et c’est là le côté magique que je vois dans le bijou. Je ne crée pas un bijou juste pour faire joli, bien que je sois ravie que ça fasse cet effet là. Je crée un bijou pour vous transmettre une pensée, une intention, une histoire, mais aussi pour que vous mettiez votre propre histoire en lui et qu’il fasse partie de votre coffre au trésor, qu’il soit un de vos petits albums souvenir à vous.
J’ai parfois des retours de clientes qui me racontent le symbole qu’elles y ont vu et en quoi ce bijou s’inscrit particulièrement dans leur histoire, et j’en suis toujours très très touchée et émue.

Pour tout ça, j’ai donc inclus ” Aimée ” dans le nom de ma marque Zo&Më (qu’on prononce donc zoémé). Comme un petit clin d’œil en l’honneur de mon Aimée Jolie, ma mamie Aimée.

Belle semaine à vous !

Morgane

Parlons un peu publication, édition, magazine…

Parlons un peu publication, édition, magazine…

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de publication presse. Je n’y connais pas grand-chose mais j’ai envie de vous partager mon expérience, parce qu’il y a des choses vraiment étonnantes qui se passent parfois.

Alors déjà il faut savoir que je suis amoureuse du papier, des livres et des “beaux” magazines. J’entends par là ceux qui parlent d’art ou d’artisanat, ou même de bien-être (Flow, Simple things, Happinez pour en citer quelques-uns). Les images et les illustrations sont belles (coucou Paulina Choleva), les thèmes me touchent particulièrement, le papier est souvent agréable au toucher. Bref ! C’est un contenu que je trouve inspirant et que je conserve donc religieusement.
Les livres sur l’art, l’artisanat, mais aussi les biographies d’aventuriers ou d’entrepreneurs, les livres feel good; font aussi partie de ma bibliothèque. J’adoooore je trouve ça tellement inspirant ! (Je vous partagerai quelques titres dans un autre article si ça vous intéresse) Un de mes rêves secret serait d’ailleurs d’écrire un livre, le graal suprême pour moi. Mais bon revenons à nos moutons. 

Concernant les publications voilà ma petite expérience. Je peux distinguer quatre sortes de cas me concernant : 

  • La surprise : durant le premier ou le deuxième confinement, une bonne fée m’a un jour écrit un message pour m’annoncer que Potamo’ allait paraître dans le Elle Toulouse. J’étais déprimée de la situation et cette nouvelle, alors que je n’avais rien demandé, m’a vraiment mis du baume au cœur et je remercie encore Elodie pour cela. On est là sur une réelle surprise car je n’avais rien demandé, et c’est la meilleure des situations je crois pour n’importe qui.
     
  • L’aboutissement : l’année dernière j’ai envoyé un communiqué de presse à plusieurs magazines que j’aime particulièrement afin de leur faire découvrir mon travail. Quel bonheur d’apprendre durant l’été que j’allai être publiée dans le Simple Things de novembre-décembre. Ça fait quelque chose d’être dans le magazine qu’on lit régulièrement depuis des années. On est là sur le fruit d’un travail qui a abouti et c’est vraiment super aussi.
  • Le relationnel : j’ai la chance de connaître (et de beaucoup apprécier) un des correspondant du journal local. J’ai donc déjà pu avoir des articles dans la dépêche que ce soit pour Potamo’ ou pour Zo&Më, et c’est un super moyen de se faire connaître localement. Lorsqu’on sait  à qui s’adresser c’est évidemment plus simple. Ils sont souvent en recherche de petits sujets locaux il ne faut donc pas hésiter à contacter ces correspondants du terrain. On est là sur du relationnel authentique et bienveillant, ce qui est vraiment précieux
  •  La blague : cette semaine j’ai reçu un appel d’un magazine féminin assez connu (qui, je l’ai appris depuis, appelle beaucoup de petits créateurs à ce sujet). L’appel a duré à peu près trois quart d’heure.
    On me présente le projet : un dossier tendance qui mettra en avant les petits créateurs français comme moi, avec une vingtaine de lignes écrites par une journaliste après interview, et deux photos de mon travail. On m’explique que c’est 1 000 000 de magazines publiés, une belle visibilité sur leur site pendant 6 mois…et on insiste vraiment sur le fait que ça ne concerne que les petits créateurs. Et on en vient au tarif parce que “vous vous doutez bien qu’il y a une douloureuse”. C’est un mot très bien choisi. On m’annonce 2900€ HT pour un quart de page. Et plus de 4000€ HT pour une demie.
    Alors bon, comment vous dire. Plusieurs choses me viennent suite à cette expérience que j’ai bien-sûr refusée. Déjà, je m’interroge : à quel moment un “petit créateur” comme moi a un tel budget ? Et surtout à dédier à de la communication aussi fugace qu’un magazine hebdomadaire ?! Franchement on est là sur une grosse blague. Avec le recul je suis vraiment mitigée parce que ce dossier va réellement voir le jour, et les créateurs présents dedans seront soit des faux petits créateurs (pour avoir un tel budget il faut une sacrée trésorerie !) soit des vrais petits qui se seront, pardon, fait saigner sans être sûrs des retombées économiques.
    Il faut savoir que j’ai quand même fait mon calcul. Pour commencer à gagner des sous suite à un tel investissement, il faudrait que ça me ramène au minimum 150 ventes (et donc un stocke encore plus grand). Moi qui fais des séries limitées à 20 exemplaires maximum, je vous laisse imaginer ce que ça voudrait dire. Impossible à suivre vue ma façon de travailler inscrite dans le Slow Design.
    J’ai donc eu un petit effet kiss cool avec cette dernière expérience parce qu’au départ je me suis dit whaou cool qu’ils m’aient découvert via Instagram, ça veut peut-être dire que je ne fais pas si mal les choses finalement.
    Et puis très vite je me suis sentie un peu mal en me disant que quand même, on se moque un peu de moi avec une telle proposition. Mais j’ai quand même choisi de positiver en me disant que oui c’était chouette que des gens de Paris aient eu connaissance de mon existence (oui je sais je me voile encore la face certainement mais chut ça ne fait pas de mal).  

Tout ça pour dire qu’en tant que lectrice, je suis hyper dure concernant les contenus. Je bondis à chaque faute d’orthographe ou coquille que je découvre dans un livre. J’ai d’ailleurs déjà fait une lettre à une maison d’édition hyper connue parce que j’avais relevé plus d’une quarantaine de fautes dans un de ses livres (je vous jure !!!) et que j’avais trouvé ça inadmissible. Les livres c’est sacré, on apprend à lire avec, s’ils sont bourrés de fautes dîtes-moi ce qu’on apprend.
J’attends des éditeurs et journalistes qu’ils proposent des sujets sur des choses qu’ils ont choisies, découvertes, sur des personnes qui les ont vraiment touchées, et ce, sans que la personne ait dû payer pour apparaître dans leur page.
Parce que l’argent ça fausse tout, pas vrai ? Je me dis que lorsqu’on doit payer, et qui plus est autant, c’est forcément une sélection biaisée par la possibilité qu’à le créateur d’investir ou non. Du coup où est l’objectivité dans la sélection ? Où sont les vrais coups de cœur et les coups de pouce “altruistes” qu’on pourrait donner ?
Alors oui je sais que je suis un peu dans mon monde de “bisounours” et que tout se finance. Ça n’empêche pas l’éthique. La prochaine fois que vous verrez un article sur des créateurs ou sur n’importe quel autre sujet d’ailleurs, demandez-vous comment cet article a été écrit. Est-ce que c’est une publicité déguisée parce que la personne a payé pour une telle mise en avant ? Ou est-ce un réel coup de foudre du journaliste et une rencontre authentique qui a déclenchée cette mise en lumière. Je vous l’accorde, moi-même je ne saurais pas faire la différence parce que je ne sais pas comment fonctionne vraiment le monde de l’édition et de la presse.
Pour autant je trouve intéressant de se questionner, de regarder tout ça d’un autre angle, tout comme il faut le faire pour les informations qu’on peut voir à la télévision.

N’hésitez pas à partager votre expérience et si vous êtes dans le milieu de l’édition ou de la presse, à venir éclairer nos petites lanternes parce que je trouve vraiment cela passionnant.  

Sur ce je vous souhaite une belle semaine, et ouvrez l’œil ! 😉 

A comme A…gapè

A comme A…gapè

Aujourd’hui on va parler un peu d’Amour en ce jour de la Saint Valentin. C’est l’occasion pour moi de vous parler un peu de la nouvelle collection capsule qui revient normalement aujourd’hui de chez le doreur. Il n’y a pas de hasard et j’aime beaucoup cette petite synchronicité. Pourquoi ? Parce que la collection parle d’Amour.

Alors tout d’abord, c’est quoi Agapè ?
C’est un mot grec qui signifie l’Amour inconditionnel.
Cette année 2022, j’ai décidé qu’elle serait placée sous le signe de l’Amour et j’ai donc tout naturellement eu envie d’explorer ce thème dans mes petits bijoux. Pour revenir un peu en arrière, 2021 a été un peu compliquée pour tout le monde j’ai l’impression. Pour moi en tous cas ça a été mouvementé et je n’en garde pas un merveilleux souvenir. En septembre pendant mes vacances tant attendues, je me souviens avoir fait un rêve dans lequel je buvais une tasse de thé (vous savez ceux avec une petite citation sur l’étiquette). Je me revois saisir l’étiquette et lire très clairement “retourne à l’amour”. C’était tellement limpide que ça m’a réveillé. Et depuis ça ne m’a pas quitté. J’y ai vu un message de je ne sais où qui me disais vraiment de me reconnecter à ce sentiment, que ce soit pour moi-même ou pour le monde autour de moi.

C’est donc d’un rêve qu’est née cette nouvelle collection. Plutôt poétique n’est-ce-pas ?

Comment illustrer l’amour sans tomber dans le cliché du cœur que tout le monde connait ? Je dois aussi vous faire un aveux, je n’aime pas les cœurs. Je trouve ça très nian nian, vu et revu, et j’ai toujours détesté cette forme (tout comme celle de l’étoile allez comprendre..). J’ai donc voulu me lancer un défi en travaillant sur le cœur justement. (joueuse la dame).

Pour moi l’amour c’est comme une plante, une graine dont on doit prendre soin pour qu’elle pousse et s’épanouisse toute la vie.
L’amour c’est bien-sûr l’amour pour notre conjoint(e), mais aussi pour tout ce et ceux qui nous entourent, à commencer par nous-même.
J’ai récemment lu un livre à ce sujet que j’ai trouvé vraiment très précieux sur certaines clés qu’il donne afin d’être en paix et en amour de manière générale. Il s’agit de “la maîtrise de l’amour” de Miguel Ruiz. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est l’auteur des 4 accords toltèques. Bon je ne vous cache pas que certains passages sont un peu “perchés”, pour autant les bases qu’il nous enseigne sont tellement vraies qu’il serait bon que tout le monde en prenne de la graine (on revient à l’idée de la graine ahah).
Au fil de mes croquis j’ai abouti à une forme de base, que j’avais dessiné d’abord en pensant à une pousse de plante, mais qui a pris la forme d’un cœur asymétrique. Et mois l’asymétrie j’aime beaucoup. Je suis donc partie de cette petite “pousse-cœur” pour créer la collection Agapè. Et puis la pousse est devenue une fleur sous mes yeux, par accumulation de pousses. Magie.

Je vous présente donc très vite cette mini-collection composée de trois paires de boucles d’oreilles, un pendentif et, nouveauté à l’atelier, une broche ! Et je vous propose de faire graver vos mots doux pour vous-même ou une personne aimée, au dos du pendentif et de la broche. Pour porter ces mots d’amours contre vous, près du cœur, et ainsi vous rappeler de toujours continuer à le cultiver et le faire grandir.

Tout commence par une intention. Et la mienne cette année c’est de distribuer de l’Amour. J’ai d’ailleurs un projet secret à ce sujet qui, je l’espère, va éclore ce printemps. J’ai vraiment hâte de vous en parler. Je vous souhaite plein d’amour aujourd’hui.

A très vite.

Morgane

Passion dessin et mémoire du corps

Passion dessin et mémoire du corps

Aujourd’hui j’ai eu envie de revenir avec vous sur ma première passion qui était, et reste, le dessin. Quand j’étais petite je me souviens avoir passé des après-midis entiers sur le même dessin, 3 ou 4 heures sans voir le temps passer. Avec le recul je me dis que c’était une forme de méditation, et accessoirement que mes parents devaient être bien contents que j’ai cette activité pour les laisser tranquilles 🙂 (soyons honnêtes lol ). Récemment je suis retombée sur des dessins que je faisais, basés sur les photos de stars que je trouvais dans les magazines. Brad Pitt, Ben Affleck et autres “beaux gosses” de l’époque, mais aussi des affiches de film, bref, je vous passe les détails !

Pourquoi je parle de ça ?
Je me suis aperçue récemment que le dessin a toujours été une activité qui me procurait beaucoup de bien-être, mais pourtant je ne prends plus jamais le temps de dessiner. Alors pourquoi ? Et bien je me souviens qu’en prépa beaux-arts lorsque j’avais sorti ces mêmes dessins en début d’année pour montrer ce que je faisais, la prof m’avait mais alors L A M I N E E sur place. “Aucune technique, dessin estompé chose à ne jamais faire, pas de vie, pas de mouvement etc…” Alors avec le recul je vois tout à fait ce qu’elle a voulu dire, mais l’adolescente que j’étais l’a très mal vécu. Ça m’a fait perdre toute confiance en mon trait de crayon, seule chose dans laquelle je pensais être un peu douée. Et j’ai passé des années sans plus oser me remettre à dessiner des portraits. Pour autant j’ai continué d’apprendre, notamment avec des cours de modèle vivant (j’appréhendais beaucoup et au final j’ai adoré ces cours avec un professeur vraiment génial qui nous faisait progresser chaque semaine). J’ai appris à dessiner des bijoux, des natures mortes, j’ai appris les hachures, les techniques d’ombre et lumière, la couleur, la profondeur… Et j’ai mesuré à quel point les peintres comme Léonard de Vinci ou Monet (mes préférés) ont un talent immense, et que ce genre d’art s’explore toute une vie.

Pourquoi je parle de tout ça ?
Pour en revenir aux sensations. On me dit souvent que je dois être sacrément patiente pour faire ce que je fais. Et bien ceux qui me connaissent bien peuvent vous le dire, c’est archi faux ! (Surtout mon fils le pauvre). Je ne suis pas patiente. J’ai besoin que ça roule, j’ai besoin de voir avancer les projets et de cocher les cases de ma to do list sinon je deviens exécrable (n’est-ce pas Aurore ?). Pour autant les activités qui me demandent de la concentration comme le dessin, ou les gravures de prénoms sur des toutes petites surfaces, et bien ça me pause et ça me met dans un grand bien-être, comme pourrait le faire une bonne session de méditation.
Pour y arriver je dois tout d’abord préparer la surface de travail, faire de la place, mettre les bons outils à disposition. Ensuite je me positionne, je prends trois grandes inspirations pour me centrer sur ce que j’ai à faire, et durant les quelques instants que ça doit durer, je suis complètement aspirée par la tâche, et c’est pour cela que j’y arrive. Oui les lettres sont minuscules, mais je porte des loupes pour bien voir ce que je fais. Mais comme me le faisait remarquer quelqu’un il y a peu, même si j’ai des loupes, le geste doit être vraiment maitrisé car il est tout petit. Et ça m’a fait drôle parce que oui effectivement, et je n’y avais jamais pensé sous cet angle.

Tout ça pour dire que je trouve vraiment magique le corps et la façon dont il nous parle et s’adapte à nos activités. Lorsque j’ai renoué avec la bijouterie il y 4 ans, mes mains se sont souvenues de tout. Des gestes, des intensités, j’ai reconnu aussi les sons (lorsqu’on lime par exemple, ça doit chanter sinon c’est que c’est mal fait), des odeurs. Et je me souviens avoir été cueillie par cette mémoire du corps, comme lorsqu’on dit que le vélo ne s’oublie pas. Récemment j’ai repris les crayons avec une idée en tête dont je vous parlerai peut-être un jour. Et j’ai ressenti la même chose. Cette sensation de bien-être, comme un retour à la maison. J’espère que vous voyez de quoi je parle, et si oui je serai vraiment ravie de vous entendre, quelques soit votre activité, parce que je trouve ça vraiment vraiment passionnant et j’ai envie d’échanger autour de ce thème. Alors à vos sensations et à vos claviers, je suis impatiente de vous lire !